« La Disloquée », un spectacle fascinant et extravagant

« La Disloquée » sera jouée en avant-première suisse du 26 au 28 avril à l’Usine à Gaz de Nyon! Au cours de ce spectacle, découvrez une installation artistique et scénique unique exprimant le chaos, soutenue par des photos et un montage vidéo débridé, accompagnée d’une musique et d’une chorégraphie forte et contextualisée dans une interdisciplinarité extraordinaire et rare.
Des références cinématographiques et chefs d’œuvre de la peinture espagnole des périodes cubiste et surréaliste seront présentées, interprétées et revisitées en live, dont Guernica principalement – qui représente le cri absolu contre la barbarie humaine qui n’a pas de mémoire et qui se répète trop souvent de nos jours, bien malheureusement encore. Ce sera un des points d’orgue du spectacle à découvrir absolument !

Ce spectacle ne peut être conçu que grâce au travail exceptionnel d’une équipe formidable qui a bénéficié d’une résidence à l’UAG comme à chaque préparation de ses spectacles, en tant qu’unique collectif interdisciplinaire international et professionnel nyonnais:

  • Eric Fischer de Paris, co-directeur artistique responsable de la partie musicale ; accompagné d’un jeune percussionniste Guillaume Brics de la Réunion.
  • Bernard Garo, co-directeur artistique du collectif, il dirige les Arts plastiques et la conception de la scénographie générale ; il est assisté dans son travail par le jeune sculpteur chilien Benjamin Luna pour les stèles et pour la conception de certaines sculptures ; ainsi que par l’étudiante en arts Péline Montmayeur de Yverdon pour certains autres objets scénographiques.
  • Elise Ladoué de Paris qui assure la chorégraphie et la danse.
  • Marc Décosterd de Nyon, pour les montages vidéos et des photos de Bernad Garo, mais aussi une sélection d’images de Gérald Friedli (portraits) et Benjamin Luna (Atacama).
  • Floriane Piguet de Lausanne, qui conduit la régie générale depuis plus de 8 ans, assisté par Manu pour les constructions scéniques.
  • Claude Grin de Lausanne, qui gère l’administration et la coordination.
  • Le Collectif remercie Marinette Charlet pour sa précieuse aide bénévole , en lien à l’intendance dans le cadre de résidences du Collectif.

Le collectif interdisciplinaire et international « la Dernière Tangente » a été cofondé par Bernard Garo et Eric Fischer à l’atelier ICI Nomade à Nyon, qui fêtera à la fin de cette année ses 20 ans d’existence ! Au cours de ces années, plus de 7 créations scéniques ont été réalisées – des spectacles joués sur les scènes européennes et plus d’une dizaine de performances présentées dans divers festivals en France et en Suisse comme aussi, dès l’été 2018, en Chine.

 

Bernard Garo

Retrouvez des extraits du spectacle sur la chaine YouTube de Bernard Garo.

crédits photos © Bernard Garo et Benjamin Luna, pour le Collectif de la Dernière Tangente.

Arles Festival

 

Bernard Garo exhibited his photography at the European Festival of Nude Photography, which took place in Arles the last Spring. The festival represents the major European photographic event and it offers every year the opportunity to discover the work of contemporary photographers on the theme of the Nude, and more generally of the body.

Initiated in Arles in 2001 by the photographers Bruno Rédarès and Bernard Minier, the festival has gradually increased popularity both, through the public and the media, and has gained its reputation thanks to the presence of renowned photographers as guest of honor.

Bernard Garo proposes, through his photography works, a reading, aided by mythology, of the woman’s journey through humanity, trying to highlight her fragilities and perseverance, in a midst of forces that are often contrary, always violent. The Swiss artist offers a new reading of the universe; in other words, how Icarus engenders Cassandra, both together in the same tumult: Icarus, who believes he knows, becomes Cassandra, who knows but does not believe.

 

Chemin de traverse que cette suite photographique, construite dans le temps et dans une vision de ce temps, sur plusieurs séries. Il s’y fait une lecture, aidée par la mythologie, du parcours de la femme à travers l’humanité, tentant la mise en lumière de ses fragilités et de ses persévérances, au cœur de forces souvent contraires, toujours violentes, cherchant sa place, y tenant plus que tout. En filigrane, l’artiste qui expérimente un autre versant du soleil et qui, précipité souvent dans les trébuchements du chemin, émerge avec une nouvelle lecture de l’univers. Autrement dit, comment Icare engendre Cassandre, tous deux joints en ce même tumulte: Icare, qui croit savoir, devient Cassandre, qui sait mais qu’on ne croit pas. Qui souscrirait encore aujourd’hui aux prisons de cette malédiction «apollinienne », et pourtant? Cassandre doit, à force de combat, accéder à l’élévation et briser les chaînes du mythe; le dernier acte de cette série photographique en proclame l’actuelle validité!

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