Retour sur les installations publiques de Bernard Garo

Cet été, le guide Art en ville édité par la ville de Lausanne met en lumière les différentes oeuvres d’art dans l’espace public. On y retrouve une remarquable installation de Bernard Garo, M2O qui prend forme autour du Pont du métro Bessières.

Cette mise en avant nous rappelle la place des installations dans l’art et la carrière de Bernard Garo, l’occasion de faire un retour sur ses différentes installations publiques.

Bernard Garo et les installations publiques

Si Bernard Garo se définit lui-même avant tout comme un peintre, sa démarche pluridisciplinaire joue en effet de la démesure. Peinture, photo, vidéo, performance, installation… Animé par une énergie dévorante, il mélange savoureusement toutes les techniques avec une grande virtuosité. En effet, les multiples média sont étroitement liés, ses installations reflètent sa peinture, comme des tableaux mis en situation dans l’espace.

Pour Bernard Garo, “l’aventure des installations” commence il y a une vingtaine d’années, lorsqu’il s’associe avec le designer Pierre-André Gétaz et l’architecte Thierry Moreillon, pour des concours d’animation artistique dans l’architecture. 

Les installations réalisées dans l’espace urbain – public ou privé – sont le fruit d’un long processus de création. Tout d’abord, un regard, uneprise de connaissance du lieu, de son histoire, de la lumière et de ses proportions, puis immédiatement vient l’approche picturale issue de cerapport intense qu’a le peintre avec la matière. Ensuite il transpose cette pensée dans l’espace, l’adapte à des supports technologiques parfoisinédits, offrant ainsi un tableau en mouvement. Il est méthodique dans la préparation et frénétique dans la production.Tout est novateur finalement avec Garo, qui s’entoure d’une équipe interdisciplinaire, ingénieurs, graphistes, designers, urbanistes, architectes, paysagistes, éclairagistes et développe ainsi en équipe des projets de grande envergure. Et ses installations sont à l’image de l’homme, puissantes, brutes, monumentales, et d’une sensibilité à fleur de peau.

Dans l’espace urbain 

M2O, métro Bessières, 2006 – avec la collaboration de Pierre-André Gétaz

La station Bessières et son anneau bleu, symbole de lumière et de haute technologie.
Cette oeuvre qui s’enroule autour d’une des piles du pont est un repèrevisible depuis de nombreux endroits. Imposant mais aussi aérien, l’anneaude vingt-cinq mètres de diamètre fait oublier son poids de quatretonnes. Vibrante, sa surface est composée de minuscules carrés de différents tons de bleu ; en réfléchissant la lumière, ils évoquent le scintillement de l’eau. Une eau qui s’écoule toute proche mais invisible, le Flon.

Giratoire de Wieldlisbach, 2005. 

Une installation en collaboration avec Pierre-André Gétaz  à l’occasion du 750e anniversaire de Wiedlisbach en 2005. 

Les étangs de l’Aar, au vert luxuriant, constituent le lit fluvial « virtuel » de l’Aar (le plus grand fleuve du canton à côté) et symbolisent la tradition et l’enracinement de cette petite ville historique de Wiedlisbach. Les plaques de verre qui poussent du lit symbolique de la rivière montrent clairement la proximité et l’engagement en faveur de la haute technologie, de l’art et du progrès. Le giratoire est un pont entre la tradition et l’avenir, ce qui correspond à la mentalité des habitants de Wiedlisbach.

Dans l’architecture

Skyfall, 2006 – Collection Privée Nyon.

C’est une nouvelle fois en collaboration avec Pierre-André Gétaz, mais également Jean Pérez, ingénieur et le bureau d’architecture Glatz & Delachaux, que Bernard Garo a réalisé cette installation. 

Installations hors norme pour un artiste hors du commun. Animé par une énergie dévorante, en quête d’une grâce, d’un absolu sans concession,Garo joue de la démesure avec cette stèle en verre et inox de 13m de haut. 
Un concept pictural contextualisé, retravaillé par ordinateur, puis reproduit pour les gardes-corps des balcons.

Water in, 2006 – Collège des Tuillières Gland

Infatigable explorateur des matières, Bernard Garo tisse sa toile sur le thème de l’eau. 

Ces 11 mètres de toile telle une colonne jouent avec la lumière, donnant l’illusion d’une chute aquatique. Un ruissellement de fibres qui tombent en spirale, comme une métaphore poétique qui nous rappelle que le bâtiment a été construit sur une nappe phréatique. Cette oeuvre tissée par Bernard Battu, un des derniers grands maîtres lissiers, est aussi bien visuelle que sensorielle. 

Photo : Alain Rouëche

En plein air

L’Espace des tournesols, 2004, Paléo festival Nyon.

L’installation qui marque le début de la collaboration de Bernard Garo, Pierre-André Gétaz et Thierry Moreillon. 

Le trio réalise pour le Paléo festival de Nyon, un champ de 2500 m2 planté de tournesols qui tordent leurs tiges comme à la poursuite du soleil, entourant une immense sphère de bois bleu qui réfléchit la lumière. 
Les matériaux sont bruts, l’oeuvre est solaire et veloutée, comme un miroir de la peinture de Garo.

Les Galets bleus, 2011 – Paléo festival Nyon

Visuelles et fonctionnelles, une vingtaine de “gouttes d’eau” géantes prennent place au paléo festival.

Ces coussins en polymère décorés avec une peinture sérigraphie fluorescente, ont été ensuite gonflés d’eau pour permettre au public de s’y délasser. L’eau comme un fil conducteur, et comme une métaphore avec la rivière qui coule tout près et autour de laquelle le paléo festival s’est construit.

Conclusion

Homme de son temps, Bernard Garo aime à s’aventurer jusqu’aux limites de sa propre perception avec la volonté farouche de ne pas tomber dans la facilité. Une démarche ardue qui l’oblige à lutter contre lui-même, àécarter la séduction de son talent de peintre pour mieux répondre auterrain choisi. Cette volonté de distanciation le porte à découvrir unetransposition personnelle avec les matières parfois rugueuses d’apparencetout en demeurant toujours attentif aux surprises et au dépassement.

Tel un Baselitz qui tronçonne, hache, incise ses sculptures dans un corps à corps perpétuel, Bernard Garo se bat et lutte avec la matière. Ses installations sont à l’image de l’homme, puissantes, brutes, monumentales, et d’une sensibilité à fleur de peau.

Source: Garo Art unlimited, Peintures, photographies, installations et performances avec le collectif de la Dernière Tengente – Ferrari Art Gallery Editions.

A project I support: MonArt

ENG/ FR

Monart is an international Art selling platform of a new kind.
I am delighted to be part of the inner circle of this concept.

Designed as a complete ecosystem, engaged in artistic promotion and aiming at opening up the art market to all, Monart is betting on new technologies and the recent advances in cryptocurrencies by creating the first Blockchain based market place for artistic assets.

Monart won an ICO award at the Blockchain Day 2018 at the Paris Stock Exchange and has been quoted as a reference by the Forbes Magazine. It has gathered a team of experts in the fields of finance and art, which I’m a part of, to be recognized as a lead player and rejuvenate the art market in the digital era.

Thanks to my exhibitions in China and Switzerland, and thanks to my art books as well, I was among the first chosen artists of this project. I’ll be proudly representing Switzerland but also this innovating project as a whole as a promoter.

As an artist and thanks to my experience, I became a thrusted advisor, then a friend of the two co-founders: Pauline Houl (Beijin) and Malo Girod de L’ain (Paris).

Being nominated as a member of the Advisory Board and the selection committee, I’ll actively take part to the reflection and the strategic development of this platform.

Moreover, the Monart’s Swiss office is located in a space opened directly on my studio.

I invite you to visit MONART.ART to get familiar with this ambitious project and take part in the art market renewal.

Best, Bernard Garo

Monart est une plateforme de diffusion et de vente mondiale d’Art, d’un nouveau genre.
J’ai le plaisir de faire partie du premier cercle d’initiés de ce concept.

Conçue avant tout comme un écosystème complet, engagé dans la promotion artistique, visant à ouvrir le marché de l’art à tous, Monart mise sur les nouvelles technologies et le potentiel énorme offert par le développement récent des cryptomonnaies, en créant la première place de marché d’actifs artistiques, basée sur la technologie Blockchain.

Ayant remporté un ICO awards au Blockchain Day 2018 à la Bourse de Paris, cité en références dans la magazine Forbes, Monart s’est entouré d’experts des milieux financiers ainsi que du milieu artistique, dont je fais partie, pour réussir à s’imposer et venir renouveler le paysage du marché de l’art à l’heure du digital.

Suite à mes expositions muséales en Chine et en Suisse, ainsi qu’à mes livres d’art, j’ai été l’un des premiers artistes choisis, pour représenter la Suisse, mais aussi comme promoteur de cet innovant et beau projet.

En tant qu’artiste, ayant l’expérience du terrain, je suis devenu conseillé apprécié, puis ami des deux co-fondateurs; Pauline Houl (Pékin) et Malo Girod de L’ain (Paris).

Nommé membre de l’Advisory Board et de la commission de sélection, je participe aujourd’hui, avec conviction, à la réflexion et au développement stratégique de cette plateforme.

Par ailleurs le bureau Suisse de Monart est situé dans un espace adjacent, ouvert sur mon atelier.

Je vous invite à visiter MONART.ART pour en savoir plus sur cet ambitieux projet et prendre part au renouveau du marché de l’art !

Amicalement, Bernard Garo

A New Year, A New Beginning

ENG/ FR

The year 2018 is almost over, help me to complete the missing square by discovering with me this new work, which talks about of the slow and inexorable transformation of our land by erosion, in beautiful exhibitions in 2019.

Following the majestic projection of my photographs on the historic castle of my city, Nyon, through a film co-directed with a friend videographer, Marc Décosterd, I propose you to project new images of dreams on clouds, to carry our dreams of beauty, peace and happiness far further than we can, thanks to art, to broaden our horizons. Trust me, I will help you if you follow me to 2019.

One more drawing of mountain traces, could you tell me! But what a challenge to try to fix the ephemeral beauty of the retractions of glaciers, eroding ridges, transformed rocks that are under enormous pressure, the vibrations of the earth’s crust…As an attempt to memorize the breath of our moving land. 2019 will not be an exception. An eternal new beginning, but nothing is more beautiful than to accept the moment that precedes erasure, vulnerability and transform it into strength by working together on the memory of an ideal world and the preservation of our immaterial artistic heritage, the only trace that will remain of our humanity. Let’s recreate an ideal cosmogony!

I am waiting for you with enthusiasm to share with me this new world which is being created and especially, let’s not miss the change by preserving the past.

After walking on the wall from east to west from the desert to the sea following the Silk Road during this year 2018, I send you these few pictures so that you can imagine with me the continuation of the path to continue in 2019, off the beaten track, following the ridges, going from peaks to peaks to a new destination, a new work to create and share with you.

Best, Bernard Garo

L’ année 2018 est presque accomplie, aidez-moi à compléter le carré manquant pour venir découvrir ensemble cette nouvelle oeuvre, qui parle de la lente et inexorable transformation de notre terre par érosion, dans de très belles expositions en 2019.

Suite à la projection d’un film de mes oeuvres, co-réalisé avec mon ami Marc Décosterd, sur la grande façade du château historique de ma ville de Nyon, je vous propose de projeter de nouvelle images de rêves sur les nuages, pour transporter nos rêves de beauté, de paix et de bonheur, bien plus loin que nous le pouvons, grâce à l’art, pour élargir nos horizons. J’espère vous y aider en 2019!

Un dessin de plus de traces de montagnes, me direz-vous. Alors que c’est un défi immense de tenter de fixer l’éphémère beauté des rétractions de glaciers, des crêtes qui s’érodent, des roches transformées qui subissent d’énormes pressions, les vibrations de la croûte terrestre, comme pour mémoriser le souffle du mouvement de notre terre. 2019 ne sera pas exception. Un éternel recommencement, mais rien n’est plus beau que d’accepter l’instant qui précède l’effacement, la vulnérabilité et de la transformer en force en travaillant ensemble sur la mémoire d’un monde idéal et la préservation de notre patrimoine artistique immatériel, seule trace qui restera de notre humanité. Recréons une cosmogonie idéale!

Je vous attends avec enthousiasme pour partager avec moi ce nouveau monde qui est en train de se créer et surtout ne manquons pas le changement en préservant le passé.

Après avoir marché sur la muraille d’Est en Ouest, du désert jusqu’à la mer, en suivant la route de la soie durant cette année 2018, je vous invite à imaginer avec moi la suite du chemin à poursuivre en 2019, hors des sentiers battus, en suivant les crêtes, passant de cimes en cimes jusqu’à une nouvelle destination, une nouvelle oeuvre à créer et à partager avec vous.

Amicalement, Bernard Garo

Beijing – impressions and emotions

I have been in Beijing for a while now, where I set up my studio. I live a totally unbridled and effervescent life on a disproportionate scale that I can no longer describe, because too many images and impressions jostle in my mind. This is a striking contrast compared to the pace of life I used to have in Switzerland; gigantism, incessant trepidation, kilometric distances and unimaginable time, fatigue, pollution, stifling heat, torrential rains, art and beauty, shift, monumental, kitsch or conservative, narrative and codified, virtuosity and quality, respect and tradition, education, tea ritual, warm welcome, strong and touching friendships, meetings and exchanges, visits, awakening senses, timeless discoveries, great wild wall, walking in virgin vegetation and snakes. Crossing the road risking my life, in a chaotic and rules-free traffic, which does not leave time for the regards, crazy and hyperactive city, but imposing a permanent uncertainty. Labor and efficiency, 24-hour schedules, a world that seems upside down compared to what I used to know, but which one is the reference?

 Bernard Garo

 

Voilà quelques temps que je me trouve à Pékin où j’ai établi mon atelier. Je vis une vie totalement débridée et effervescente a une échelle démesurée qui ne se raconte plus, car trop d’images et d’impressions se bousculent dans mon esprit. C’est en tous cas un contraste saisissant par rapport au rythme de la vie menée en Suisse ; gigantisme, trépidation incessante, distance en kilomètres et en temps inimaginables, fatigue, pollution, chaleur étouffante, pluies torrentielles, art et beauté, décalage, oeuvres archi-monumentales, kitsch ou conservatrices, narratives et codifiée, virtuosité et qualité, respect et tradition, éducation, rituel du thé, accueil chaleureux, amitiés fortes et touchantes, rencontres et échanges, visites, sens en éveil, découvertes hors du temps, grande muraille sauvage, marche dans la végétation vierge et serpents. Traverser la route en risquant sa vie, dans un trafic chaotique et sans règles, qui ne laisse pas le temps pour les égards, ville folle et hyperactive, mais imposant une incertitude permanente. Labeur et efficacité, horaires sur 24h, un monde à l’envers par rapport à un autre à l’endroit, mais lequel est-il vraiment à l’endroit ?

Bernard Garo

Beijing – lifestyle

Hardly had I taken my marks and finally acquired the necessary material to paint, and I dare not to tell you how difficult it was because of the language barrier, that I have to clear my entire studio for the vernissage of the next exhibition (my studio being located on the 3rd floor of an art gallery). New interruption requiring a lot of energy, but this is China, continuously changing and moving. It is necessary to accept the rules and to strike out, the Swiss comfort exists only in Switzerland! Forget this comfort, which tends to numb us, race at the same pace and with the same consciousness of urgency and survival, a beautiful lesson in life. Urbanity of 25 million people, 3 hours drive journey per day to go from my apartment to my place of work: the art district 798. I have to get used to it, it is a real shock but eventually I even find it beautiful. It is so alive, dense, what am I in this immensity? Nothing more than one out of 400 million, why bother with politeness? Efficiency and survival above anything else. Here, nobody ever says thank you, keeping everything in our memory and heart, because if we had to tell everyone, one life would not be enough. While as a well-educated Swiss, I would tend to splurge on polite greetings all day long. Cultural break … but the time runs out, the city absorbs me, the horns resound, my taxi arrives.

Bernard Garo

 

A peine avais-je pris mes marques et enfin acquis le matériel nécessaire pour peindre, et je n’ose pas vous dire combien ce fut difficile à cause de la barrière du langage, que me voilà obligé de complètement débarrasser mon atelier pour le vernissage de la prochaine exposition (mon studio étant situé au 3ème étage d’une galerie d’art). Coupure nouvelle nécessitant pas mal d’énergie, mais c’est cela la Chine, ça bouge et change à tout instant. Il faut accepter les règles et se lancer, le confort Suisse n’existe qu’en Suisse ! Oublier ce confort, qui a tendance à nous endormir, régater au même rythme et avec les mêmes consciences de l’urgence et de la survie, une belle leçon de vie. Urbanité de 25 millions d’habitants, 3h de trajet minimum par jour pour aller de mon appartement à mon lieu de travail: le district d’art 798. Il faut s’habituer, c’est un vrai choc mais à la fin on trouve cela même beau. C’est si vivant, dense, qu’est-on dans cette immensité ? Plus rien qu’un parmi 1 milliard 400 millions, alors pourquoi s’embarrasser de politesse ? L’efficacité et la survie avant tout. Ici on ne dit presque jamais merci, on garde tout dans sa mémoire et son cœur, car si on devait le dire à tout le monde, une seule vie ne suffirait pas. Alors qu’en tant que Suisse bien éduqué, j’aurais tendance à me fendre de formules de politesses à longueur de journée. Rupture culturelle… mais plus le temps, la ville m’absorbe, les klaxons résonnent, mon taxi arrive.

Bernard Garo

Beijing: my studio in the 798 neighbourhood

I arrived in Beijing under heavy rain and I discovered my studio in the heart of 798 neighbourhood, one of the most popular area in Beijing. This used to be controlled by the army in the past but over the years it was transformed into an alternative place for creation and today represent the trendy and upmarket neighbourhood of major galleries. It is today visited by millions of tourists and art lovers. Prices have increased a lot and only a few artists can still afford to stay in the area. I could not dream of a better place to create and I am very lucky to have this opportunity. The 50m2 studio is located just behind the Faurschou Foundation, at the 3rd floor above an art gallery. I am sharing it with a Chinese artist who executes very precise figurative traditional painting on silk supports. I walked around the painting shops, discovering things that I never saw in Switzerland and, inversely, basic and necessary material that do not exist here… This is a complete immersion, but I am luckily well accompanied by the assistants of the gallery and the assistant from the embassy.

Bernard Garo

Discover pictures of my studio and the 798 neighbourhood, inside this 25 milions people megapole.

Je suis arrivé enfin à Pékin sous un déluge de pluie torrentielle et j’ai découvert mon atelier dans le quartier du 798, le plus coté de Pékin (ancienne zone de l’armée avec usine de munitions etc). C’est aujourd’hui le quartier hupé et branché des arts et des grandes galeries mais autrefois celui des artistes et lieux de création alternatifs. Aujourd’hui, est visité par les touristes aussi bien que les amateurs d’art. Ce quartier est devenu tellement cher que certaines galeries ont du fermer. Il y a 3 artistes seulement qui y travaillent encore, et maintenant moi. L’atelier de 50m carré avec terrasse se situe juste derrière la Fondation Faurschou au3 ème étage au dessus d’une galerie d’art. Je le partage avec un artiste chinois qui fait de la peinture traditionnelle figurative très précise sur soie.

Selon mon collègue d’atelier on a beaucoup de chance d’avoir cet espace au-dessus d’une des meilleures galeries de Chine, c’est que je suis extraordinairement bien placé. Je fais le tour des magasins de peinture et découvre des choses que l’on a pas chez-nous et, à l’inverse des choses basiques qui ne se trouvent pas. C’est une immersion totale bien entouré que je suis par les assistants de la galerie et mon assistante de l’Ambassade. Que vouloir de mieux pour développer un travail ici ?

Découvrez en images mon atelier et le quartier 798, au cœur de cette mégalopole de 25 millions d’habitants…

Bernard Garo

IN SEARCH OF THE WILD WALL

On July 22 I went hiking in Shuitoucun with à group of various nationalities for discovering the wild Great Wall alone in the nature. The walk to get at the top was quiet difficult, it was hot and some passages in the bush were very steep but after a few hours we could reach the top of a first hill and imagine how difficult it was to build this amazing construction. It was a real strong defensive wall as it follows the top of all the hills and cliffs. I could make some fantastic photos with my paper Stella for my concept « memory of the geography of time ». A great moment passed in a very interesting and nice company even if I‘ve suffered of this intense effort in an hostile, nearly inaccessible area.

Bernard Garo

Travelling in China on the Silk Route

I am currently spending a part of this 2018 summer in China for an artistic residency, following a short trip on the Silk Road from West to East, in search for beauty but also so curious of the mysteries of Chinese culture. It includes the buried army of terracotta soldiers of the first unifying emperor of China Qinshihuang under the Qin Dynasty -200 BC. JC; the troglodyte caves of Mogao with sublime paintings of Buddhas near Dunhuang under several dynasties; the thousand Buddhas in the Binglingesi caves at the foot of vertical cliffs, accessible by boat only in a meander of the Yellow River; the West end of the Wall of China in the Tang Dynasty with its great fortress facing the desert; the Chinese Wall of China during the Ming Dynasty and inevitably the Forbidden City of the last Qing Emperor. Sacred program touching SOME OF THE MOST BEAUTIFUL WONDERS OF OUR HUMANITY.

Bernard Garo

VOYAGE SUR LA ROUTE DE LA SOIE

Je suis actuellement en Chine pour une résidence artistique pendant cet été 2018, à la suite d’un petit voyage sur la route de la soie d’ouest en est, en quête de la beauté mais aussi des mystères de la culture chinoise : l’armée enterrée des soldats en terre cuite du premier empereur unificateur de Chine Qinshihuang sous la dynastie des Qin -200 av. J.C. ; les grottes troglodytes de Mogao avec des peintures sublimes de Bouddhas près de Dunhuang sous plusieurs dynasties ; les mille bouddhas dans les grottes de Binglingesi au pied de falaises verticales, accessible par bateau uniquement dans un méandre du Fleuve jaune; l’extrémité de la muraille de Chine à l’ouest de l’Empire Chinois sous la dynastie des Tang avec sa grande forteresse face au désert, la muraille de Chine sauvage sous la dynastie des Ming et inévitablement la Cité Interdite qui a connu le dernier empereur Qing. Sacré programme touchant quelques-unes des PLUS BELLES MERVEILLES DE NOTRE HUMANITÉ.

Bernard Garo